La vitamine D est aussi appelée la vitamine antirachitique car elle permet le développement du squelette et des muscles. Elle intervient aussi dans le développement de la coquille.
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La vitamine D est liposoluble. Elle regroupe un ensemble de substances:
- D2: ergocalciférol, d’origine végétale
- D3: cholécalciférol, d’origine animale
La vitamine D2 n’est pas très utile pour la volaille (elle est plus utile aux mammifères). Les scientifiques considèrent que la vitamine D2 a une efficacité de moins de 10% comparée à la vitamine D3 chez la volaille.
La vitamine D3, par contre, est biologiquement bien active chez la poule et les oiseaux en général.
La vitamine D n’est efficace que si l’alimentation contient suffisamment de calcium et de phosphore.
Rôles
La vitamine D est la vitamine antirachitique puisqu’elle augmente le calcium et le phosphore au niveau des intestins, des os et des reins.
Elle participe:
- au développement du squelette et du muscle
- à la formation de la coquille d’oeuf
Sources de vitamine D
La vitamine D est formée au niveau de la peau, sous l’action du soleil. Ceci nécessite la présence de la provitamine D.
Quand les animaux n’ont peu ou pas accès à l’extérieur, il faut leur apporter de la vitamine D via leur nourriture.
La vitamine D se trouve dans les aliments végétaux et dans l’huile de foie de morue. Elle peut être fabriquée par irradiation de stérols animaux.
Conséquences d’une carence
- rachitisme des jeunes
- déformation des os
- l’embryon meurt peu avant l’éclosion (mauvaise position, squelette trop peu solide, bec incapable de percer la coquille)
- l’embryon a du mal à utiliser le calcium de la coquille, ce qui rend la perte d’eau en cours de développement très difficile à contrôler
- des oeufs petits et fragiles, déformés
Conséquences d’un excès
- durcissement des artères
Besoins
Les besoins s’expriment en U.I. (sachant que 1 UI de vitamine D3 = 0,025 µg de cholécalciférol).
Besoins en vitamine D pour les poules pondeuses et les poulets de chair
Selon l’INRA, les besoins pour les poules pondeuses sont de 1000 UI/kg d’aliment, quelle que soit la race, la souche ou le climat. Tandis que pour les poules reproductrices — celles dont on fait éclore les oeufs émdash;, les besoins sont de 1500 UI/kg d’aliment, quelle que soit la race, la souche, la taille — grande ou naine — ou le climat.
Selon le National Research Council(v. sources), les besoins sont de:
- 200 UI/kg d’aliment pour les jeunes jusqu’à 18 semaines
- 375 UI/kg d’aliment pour les poules pondeuses et les poulets de chair, à partir de 18 semaines
Les différences entre ces 2 sources sont assez importantes. Le NRC exprime plutôt des besoins minimaux en dessous desquels des carrences se manifestent. Par mesure de précaution, des doses supérieures (de 4 à 10 fois pour la vitamine D) sont administrées aux poules.
Besoins pour les oies
Selon le National Research Council, les besoins minimaux sont de 200 UI/kg d’aliment pour les oies, jeunes et adultes.
Besoins pour les canards
Selon le National Research Council, les besoins minimaux sont de:
- 400 UI/kg d’aliment pour les canards de Pékin en phase de croissance
- 900 UI/kg d’aliment pour les canards de Pékin à partir de 9 semaines