3000 ans avant l’ère chrétienne, les hommes pratiquaient déjà l’incubation artificielle.
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En Chine
Dans l’échelle des civilisation, c’est en Chine que l’on retrouve les premières traces de l’incubation artificielle, trois mille ans environ avant l’ère chrétienne. Les Chinois appliquaient la technique aux oeufs de cane, puisque le canard est leur favori en cuisine depuis des millénaires.
En Egypte
En Egypte antique, il y avait déjà des fours à poulets.
Mais c’est en Egypte que l’on peut voir encore aujourd’hui, fonctionner les manals, monuments construits il y a quatre ou cinq mille ans en vue de l’incubation artificielle. Chaque manal comprend un nombre variable de fours chauffés à la fiente de chameau desséchée. Certains, comme celui d’Alexandrie, ont une contenance de 90.000 oeufs.
Particularité curieuse: les spécialistes de cette profession, se transmettent leurs principes et leurs secrets en famille, de père en fils. Aucun appareil de contrôle n’est utilisé, le mirage se fait à l’oeil, en plaçant l’oeuf sur le trajet d’un rayon de soleil.
La température est évaluée par le contact de la coquille avec la paupière.
Tout chauffage est supprimé à partir du 11e jour, «La vie entrant à se moment précis dans la coquille».
Malgré ces méthodes rudimentaires, les résultats d’éclosion, excellents dans leur ensemble, atteignent 60 à 65% des oeufs mis en incubation, pourcentage qu’envieraient de nombreuses installations modernes.
Chez les Romains
Les Romains disposaient aussi de couvoirs. Ils y faisaient éclore des oeufs en quantité dans des étuves chauffées en permanence par de la vapeur bouillante. Ils maîtrisaient d’ailleurs parfaitement la plomberie et le chauffage central qui allaient de pair avec cette installation.